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L’histoire de Marcel Aymé, un Montmartrois de cœur !

Publié le 08 Décembre 2020

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Connaissez-vous Marcel Aymé ? Ce personnage emblématique, qui a donné son nom à l’une des agences Immopolis, était un authentique Montmartrois. S’il a eu plusieurs adresses au cours de sa vie, l’auteur n’a jamais quitté ce quartier qu’il affectionnait tant…

Un artiste mythique à Montmartre

Dans le quartier Montmartre, on peut observer plusieurs hommages à Marcel Aymé : une place existe à son nom, celle sur laquelle on peut admirer le fameux « Passe-Muraille » faisant référence à l’œuvre éponyme. La maison qui porte aujourd’hui le n°2 de cette place était autrefois le 26 rue Norvins, demeure dans laquelle il a emménagé en 1963, après avoir habité sur le square Carpeaux et au 9 ter rue Paul Féval avec sa femme Marie-Antoinette.

La vie de Marcel Aymé dans son quartier

Amoureux de Montmartre, Marcel Aymé avait l’habitude de vivre dans son quartier, et il faisait partie des figures faisant prospérer les petits commerces locaux. À titre d’exemple, il n’était pas difficile de le croiser dans l’un des bars et cafés, où il appréciait tout particulièrement de siroter de l’eau dans laquelle on avait préalablement dilué un quart de Vichy fraise.

Très souvent, il se rendait dans l’établissement « Au Rêve », situé 89 rue Caulaincourt. Quand la patronne Eliette a perdu ses parents, il a même accepté de devenir son tuteur. Le Rêve fait d’ailleurs partie des lieux que l’on retrouve dans plusieurs ouvrages rédigés par l’auteur : c’est ici qu’a lieu l’arrestation de Dutilleul dans « Le Passe-Muraille », mais l’établissement est aussi cité dans « La Belle Image ».

Beaucoup d’œuvres signées Marcel Aymé ont lieu sur la Butte Montmartre, il s’inspirait de ses parties de belote au Clairon des Chasseurs place du Tertre ou de l’établissement « Chez Pomme » (entre autres) au 86 rue Lepic, dont il est question dans la nouvelle « Avenue Junot ».

Toutes les œuvres de Marcel Aymé transpirent Montmartre : de la rue Saint-Vincent à la rue Saint-Rustique en passant par la rue du Mont-Cenis ou encore la rue du Chevalier-de-la-Barre, il arpentait le quartier pour puiser son inspiration dans la vie quotidienne, et rédiger des textes considérés aujourd’hui comme des chefs-d’œuvre.

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