Réforme du DPE en 2026 : ce qu’il faut retenir

Avant de détailler la réforme du DPE prévue pour 2026, rappelons que ce diagnostic s’inscrit parmi les nombreux diagnostics immobiliers obligatoires en location. Avec cette réforme, 850 000 logements sortiront automatiquement de la catégorie des passoires thermiques (F et G) : le nouveau calcul, destiné à corriger un biais contre le chauffage électrique, pourra faire gagner une ou deux lettres à certaines habitations.

La réforme du DPE, en 2026 « valorise » le chauffage électrique

Le cœur de la réforme du DPE prévue pour 2026 concerne le coefficient de conversion de l’électricité. Celui-ci permet de convertir l’énergie finale (payée par l’usager), en énergie primaire (réellement produite en amont). Depuis 2006, le calcul considère qu’en 1 kWh électrique « vaut » 2,3 kWh en énergie primaire.

Pourtant, aujourd’hui, l’électricité française est à 92 % décarbonée ! Sous l’impulsion d’une directive européenne, le DPE va donc appliquer le coefficient-guide de 1,9 (au lieu de 2,3), soit une réduction de 17 % !

Notez qu’à la fin de l’année 2025, le simulateur en ligne de l’ADEME, intègrera cette nouvelle donnée : dans la rubrique « Trouver un DPE ou un audit », il suffira d’entrer votre numéro de DPE à 13 chiffres et de cliquer sur « Rechercher », pour savoir si votre classification a évolué.

Les gagnants de nouveau calcul du DPE 2026

Cette réforme du DPE, en 2026, va mécaniquement améliorer la performance énergétique des logements chauffés à l’électrique – sans que les propriétaires n’aient à faire de travaux. Jusqu’ici pénalisés, ils devraient bénéficier d’un reclassement d’une lettre.

Certains bailleurs pourront, ainsi, remettre en location des biens : en effet, en application de la loi Climat, l’interdiction de louer les logements classés G est effective, depuis le 1er janvier 2025. Notez que la prochaine intervention ciblera la catégorie F, le 1er janvier 2028.

Enfin, les vendeurs de logements F ou G seront les derniers vainqueurs de la réforme du DPE, en 2026 : ils éviteront la décote de 10 à 15 %, associée à ces catégories.