Souvent confondue avec le dépôt de garantie, la caution, solidaire ou non, désigne dans le cadre d'un contrat de bail de location la personne qui s'engage à rembourser les éventuelles dettes locatives du locataire. Ces dettes ne concernent pas uniquement des impayés de loyer, mais aussi les différentes charges et autres frais de travaux dus à un mauvais entretien du locataire par exemple. Cela permet notamment aux personnes ayant des revenus limités par rapport au loyer de l'appartement qu'elles convoitent de rassurer le propriétaire de celui-ci sur leur capacité à régler les loyers demandés.
Caution simple et caution solidaire : quelles sont les différences ?
Si le principe ne change pas fondamentalement entre la caution simple et la caution solidaire, cette dernière solution est cependant beaucoup plus contraignante que la première pour la personne qui accepte d'être la caution du locataire.
En effet, dans le cas d'une caution simple en location, le propriétaire ne peut se retourner vers la personne qui s'est portée garante seulement après avoir épuisé tous les recours qui s'offrent à lui pour obtenir un remboursement de la part de son locataire.
En revanche, dans le cas d'une caution solidaire en location, le propriétaire a la liberté de se tourner vers la caution solidaire de son locataire dès le premier impayé de loyer. Il n'a d'ailleurs même pas besoin de démontrer que le locataire en question est ou non dans l'incapacité de le rembourser. C'est donc un délai de remboursement a priori considérablement plus rapide, mais aussi moins laborieux, car il ne nécessite que plus rarement une action en justice. Les propriétaires, d'ailleurs, ne s'y trompent pas, et c'est généralement ce type de caution qu'ils demandent à leurs locataires au moment de la signature d'un contrat de bail.