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Le Sacré-Cœur à Montmartre : histoire d’un grand symbole !

Sacré-coeur à Montmartre

Publié le 18 Février 2020

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Dressée au sommet de la colline de Montmartre, la basilique du Sacré-Cœur fait partie des monuments emblématiques du 18e arrondissement, et même de Paris : tous les touristes de passage y font un détour, au moins pour prendre quelques photos… Mais que savons-nous vraiment de l’histoire de cet édifice mythique ?

Montmartre, le « Mont des Martyrs »

Saint Denis, Éleuthère et Rustique, trois chrétiens parisiens, ont été martyrisés sur la colline de Montmartre au IIIe siècle. Par la suite, c’est rapidement devenu un lieu de pèlerinage : en 475, Sainte-Geneviève demande à ce qu’une chapelle soit construite à l’endroit même ou saint Denis, premier évêque de Paris, avait été martyrisé plus tôt. L’édifice s’est dégradé jusqu’à devenir une ruine au IXe siècle, moment où sa reconstruction a été actée. Jusqu’à la Révolution Française, le monastère était occupé par des sœurs bénédictines dévouées à la Vierge Marie. C’est la raison pour laquelle on a aujourd’hui la rue des Abbesses ainsi que la station de Métro éponyme dans le quartier.

La construction de la basilique du Sacré-Cœur

La basilique du Sacré-Cœur telle qu’on la connaît aujourd’hui découlerait d’un vœu émis par Alexandre Legentil et Hubert Rohault de Fleury, disciples de Frédéric Ozanam, un bienheureux qui était venu en aide aux pauvres. Les deux pères de famille ont souhaité matérialiser, par la construction d’une église, l’amour et la Miséricorde de Dieu pour les Hommes. En 1879, Joseph Hippolyte Guibert, archevêque de Paris, aurait validé le vœu et défini Montmartre comme emplacement pour le projet. Le vœu de Montmartre était alors soutenu par l’Assemblée Nationale qui l’avait considéré comme un « projet d’utilité publique » le 24 juillet 1873. Si beaucoup affirment que la basilique a été édifiée suite à ce vœu, d’autres rétorquent que la décision découle de la crise vécue en 1870. Suite à la Commune de Paris et à ses 30 000 morts, on murmure que les catholiques, assimilant ce massacre à une punition de Dieu, ont voulu travailler un monument à la gloire du sacré-cœur de Jésus, en guise de signe de Pardon.