Le contexte est globalement favorable à l’obtention d’un crédit à faible taux : toutefois, il existe certaines méthodes permettant de négocier de meilleures conditions pour son prêt immobilier. Très concrètement, les banques sont toujours à la recherche de candidats pour remplir leurs objectifs – et sont prêtes, pour cela, à faire quelques concessions sur l’apport ou encore sur les intérêts. Découvrez quelques conseils utiles pour accroître vos chances d’avoir le meilleur emprunt possible.
Se faire accompagner par des professionnels
Dans l’univers de l’immobilier, les particuliers se sentent bien souvent démunis face à un jargon qu’ils ne comprennent pas, à des dispositions légales complexes et à des contrats particulièrement longs et difficiles à saisir dans leur intégralité.
Ainsi, pour vous assurer de conclure une opération qui vous profite réellement sur le long terme, référez-vous toujours aux conseils de votre agent immobilier et, pour le prêt, n’hésitez pas également à recourir aux services d’un courtier. Cela vous soulagera de certaines démarches administratives lourdes, tout en vous aidant à mieux négocier les conditions de votre offre.
Valoriser la vente de son précédent bien
Contrairement à ce que certains croient, les seniors ne sont pas disqualifiés des banques pour ce qui concerne les prêts immobiliers, surtout quand ils sont secundo-accédants. En effet, dès lors qu’il y a une vente, le montant du prêt diminue, la durée est plus courte et les intérêts deviennent franchement très attractifs.
À titre d’exemple, selon le courtier Empruntis, on identifiait des taux de 1,10 à 1,30 % pour des emprunts de 7 à 10 ans contractés au cours de l’été 2017 (sans compter que, dans certains cas très favorables, on a observé des taux inférieurs à 0,80 % !).
Attention : à partir de 60 ans, le montant de l’assurance de prêt augmente de manière assez significative. Toutefois, on peut là encore négocier en choisissant un autre prestataire que la banque elle-même, seul ou avec l’aide d’un courtier.
Solliciter le PTZ pour une première acquisition
Le contexte demeure également largement favorable aux primo-accédants, qui peuvent bénéficier d’un crédit immobilier intéressant grâce au
prêt à taux zéro - PTZ. Ce dernier leur offre l’opportunité de financer une partie de l’investissement sans aucun intérêt. Par la suite, le reste à emprunter diminue, et les banques concèdent de pratiquer des taux plus attractifs.
Pour les ménages plus modestes, il existe d’autres aides permettant d’obtenir un meilleur emprunt : le prêt à l’accession sociale, ou encore le prêt social de location-accession.
Indépendants, employés sans CDI : ne pas se fermer de porte
Certes, il est toujours plus difficile pour un salarié en CDD d’avoir un crédit immobilier. Toutefois, beaucoup de banques étudient les dossiers au cas par cas et, selon les risques et le milieu professionnel dans lequel travaille le candidat, il n’est pas impossible d’avoir une réponse favorable, et même un taux intéressant !
Il en va de même pour les professionnels indépendants, qui peuvent se projeter sur une acquisition immobilière à crédit dès lors qu’ils ont au moins deux ans d’ancienneté. Avec de bons revenus et un apport suffisant, on arrive là encore à négocier des taux attractifs.
Faire jouer la concurrence
Quelle que soit votre situation, ne vous contentez pas de demander un seul crédit à votre banque habituelle. À l’inverse, prenez le temps de déposer un dossier de demande dans au moins trois établissements, afin de pouvoir comparer les offres entre elles.
Utiliser tous les arguments forts pour consolider son dossier
La préparation d’un dossier de demande de prêt demande un minimum de temps – et surtout beaucoup de rigueur. Très concrètement, il faut idéalement le faire une fois que l’on n’a plus aucun autre crédit en cours, quand on n’a pas eu de découverts depuis un bon moment et lorsque l’on a la possibilité de domicilier ses salaires.
En cas de refus, n’hésitez pas à revoir votre projet pour vous assurer qu’il ne vous fait pas dépasser le taux d’endettement de 33 %, au-dessus duquel les banques acceptent rarement de prêter de l’argent. Et si votre demande est validée mais que vous la trouvez encore trop peu attractive, n’oubliez pas d’utiliser tous les leviers à disposition (délégation d’assurance de prêt, renégociation, augmentation de l’apport, etc.).
Pour tout projet immobilier, n'hésitez pas à solliciter un professionnel,
faites appel à Immopolis Immobilier.