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5 secrets de Montmartre

Publié le 27 Octobre 2016

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Quartier le plus touristique de Paris, Montmartre voit, tout au long de l’année, de nombreux touristes défiler dans ses rues. Pourtant, alors même que l’on croit tout connaître de ce lieu emblématique, on peut encore dénicher quelques petites surprises. Certaines sont d'ailleurs étonnantes, susceptibles de plaire aux passionnés de ce quartier parisien – comme aux plus curieux.

La rue Durantin, symbole des magasins si particuliers à Montmartre

Dans le quartier Montmartre, on trouve des petites boutiques uniques en leur genre, avec une architecture tout à fait particulière. Le plus important concentré de cette atmosphère commerçante se situe dans la rue Durantin, là où les vieilles enseignes ont été conservées de la meilleure façon possible. Ainsi, c’est un véritable patrimoine historique, symbole du Montmartre d’antan, qui rayonne. Autre anecdote qui plaira à ceux qui éprouvent des difficultés face aux montées de certaines rues de Montmartre : celle de Durantin est très plate, ce qui facilite les déplacements. L’occasion de se rendre au numéro 42, pour contempler ces étonnantes grilles qui recouvrent les fenêtres, constituées de matériaux de récupération.

Les charmes de la rue Lepic

La rue Lepic est un espace mythique du quartier Montmartre : au numéro 1, on trouve l’hôtel Beauséjour, où le peintre Jules Pacsin et sa maîtresse Hermine David ont séjourné deux ans. Au numéro 15, à l’intérieur du « Café des 2 Moulins », on reconnaît le décor de certaines scènes du film « Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain ». Un peu plus loin, au numéro 54, c’est Vincent Van Gogh et son frère Théo qui ont vécu deux années consécutives ensemble, entre 1886 et 1888. Si vous cherchez des surprises plus inattendues, rendez-vous au 45 rue Lepic. En effet, derrière deux porches, un passage couvert abrite une sorte de galerie composée d’ateliers d’artistes et d’artisans. Un lieu hors du temps, aux apparences précaires, mais au charme réel.

La Villa Léandre, secrète et majestueuse

Débutant au niveau du 23 ter de l’avenue Junot, la Villa Léandre s’achève sous forme d’impasse. À l’intérieur, on découvre des maisons en brique rouge faisant écho au style architectural anglo-saxon. Au cœur de cette voie pavée secrète et pittoresque, on trouve également l’emplacement d’un ancien bidonville, le Maquis de Montmartre. Sous ses airs de lieu protégé et luxueux, la Villa Léandre a donc abrité la pauvreté et possède, en son cœur, une histoire passionnante.

« Studio 28 », symbole du cinéma indépendant

Cinéma de quartier indépendant, le « Studio 28 » est situé au 10 rue Tholozé. Inauguré le 10 février 1928, il diffusait initialement des essais en triptyques réalisés par Abel Grance. La programmation s’est ensuite diversifiée avec le documentaire « Autour de Napoléon » de Jean Arroy. Plus tard, en 1930, l’établissement projette la première de « L’Âge d’or » de Luis Buñuel. 20 ans plus tard, des figures comme Jean Cocteau et Abel Gance deviennent parrains de la salle – qui a, elle aussi, hébergé certains tournages du film « Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain ».

Place Marcel Aymé, une étonnante sculpture

Avez-vous vu, sur la place Marcel Aymé, « Le Passe-Muraille » ? Il s’agit d’une sculpture présente à seulement quelques mètres de la maison de Marc Aymé, écrivain ayant longtemps vécu rue Norvins. Une création artistique complètement originale, incrustée dans un mur de pierre, susceptible d’en ébahir plus d’un !